Derniers communiqués de presse

La Conférence sur la biodiversité de l’ONU en République de Corée se termine aujourd’hui. Le bilan est désillusionnant : il faut massivement renforcer les mesures pour conserver la biodiversité. C’est également valable pour la Suisse, comme le montre une analyse comparative des organisations environnementales. Elles demandent une action plus rapide contre la perte croissante de la biodiversité en Suisse et dans le monde.

BirdLife Suisse, Pro Natura et le WWF Suisse protestent contre la modification de l’Ordonnance sur les réserves d’oiseaux d'eau et de migrateurs prévue par la Confédération. Elles jugent le projet catastrophique pour la faune sauvage et exigent du Conseil fédéral de suspendre complètement la révision de l’ordonnance en question jusqu'à ce qu'une version améliorant la situation des réserves soit développée.

La Conférence internationale sur la biodiversité débute aujourd’hui en Corée. Les 192 Etats qui ont ratifié la Convention internationale sur la Biodiversité ont tiré un bilan intermédiaire de ce qui a réellement été entrepris pour sauvegarder la biodiversité. Cette évaluation montre que c’est seulement avec des efforts supplémentaires conséquents qu’il sera possible d’atteindre les objectifs en 2020. BirdLife Suisse, qui coordonne le travail des ONG pour l'élaboration du Plan d'action de la Stratégie Biodiversité Suisse, exhorte le Conseil fédéral à prendre les mesures nécessaires pour que la Suisse remplisse ses engagements.

Alors que les jours raccourcissent, l’automne nous gratifie d’un spectacle remarquable: sur leur route vers la chaleur du sud, des millions d’oiseaux migrateurs traversent la Suisse en direction de leurs quartiers d’hiver. Le premier week-end d’octobre, le public pourra admirer ces oiseaux en plus de 60 points d’observation tenus par les sections locales de BirdLife Suisse et certains cercles ornithologiques. On pourra y prendre la mesure du phénomène fascinant de la migration en observant balbuzards pêcheurs, grands groupes de pigeons ramiers, alouettes, pipits et beaucoup d'autres sur leur trajet vers leurs quartiers d'hiver.

La plus grande organisation mondiale de protection de la nature BirdLife International avertit : Les vautours pourraient à court terme devenir les oiseaux les plus menacés de la Planète. Le Diclofenac, substance utilisée en médecine vétérinaire, en est la cause principale. La substance se retrouve dans les cadavres des animaux domestiques et est létale pour les vautours. Un monde sans vautours serait catastrophique aussi pour l’espèce humaine prévient BirdLife qui lance la campagne « Stop Vulture Poisoning Now ».

Les organisations de protection de la nature BirdLife Suisse, Fondation pour la Protection et l'aménagement du paysage FP, Mountain Wilderness et Pro Natura ont pris connaissance des considérants du Tribunal cantonal portant sur leur recours contre le projet de parc éolien du Schwyberg. Elles estiment que les juges cantonaux n'ont pas pris la mesure de l'immense valeur naturelle et paysagère du site du Schwyberg. Elles ont donc décidé de soumettre le dossier au jugement du Tribunal fédéral.

Les jardins suisses servent de refuge à de nombreux oiseaux pour autant qu’ils soient aménagés de façon adéquate. C’est l’une des conclusions du dernier recensement des oiseaux des jardins organisé par l’ASPO/BirdLife Suisse, en collaboration avec Coop Brico + Loisirs. Les trois espèces les plus fréquentes sont le merle noir, la mésange charbonnière et le moineau domestique. Les propriétaires de certains jardins pourvus d’aménagements favorables aux oiseaux ont recensé en une heure plus de 30 espèces. Ce chiffre tombe à 3 ou 4 espèces pour les jardins les moins attrayants.

La chevêche d’Athéna a failli disparaître de Suisse. Au tournant du siècle, l’effectif était au plus bas. Mais depuis, il a de nouveau doublé et atteint actuellement un record de 121 territoires. Cette excellente nouvelle émane de BirdLife Suisse et de ses partenaires, qui mènent des projets de conservation dans les cinq régions de Suisse abritant des chevêches. Pour leur travail transfrontalier, les organisations environnementales impliquées ont aujourd’hui reçu une distinction de l’ONU, dans le cadre de la Décennie pour la biodiversité.

« Mieux vaut tard que jamais » – c’est ainsi que les organisations environnementales Greenpeace, Pro Natura, BirdLife Suisse et WWF accueillent la décision du Conseil fédéral, attendue depuis longtemps, de lancer un plan de réduction national des pesticides. Il s’agit maintenant de doter le plan d’action de mesures efficaces et de définir des objectifs de réduction mesurables.

Que nous coûte l’utilisation des pesticides? Souhaitant répondre à cette question, Greenpeace, Pro Natura, BirdLife Suisse et le WWF ont fait calculer les effets secondaires financiers du recours aux pesticides en Suisse. Le résultat montre que ces poisons coûtent chaque année 50 à 100 millions de francs aux Suisses. Une taxe prélevée sur ces substances doit donc à l’avenir faire passer à la caisse les auteurs des dommages causés à l’environnement. Les organisations de défense de la nature exigent par ailleurs un plan en vue de réduire l’utilisation des pesticides en Suisse.

En acceptant le contre-projet du Grand conseil au détriment de l'initiative "avenir des crêtes, au peuple de décider", la population neuchâteloise n'a pas pour autant donné un chèque en blanc aux autorités pour couvrir les crêtes d'éoliennes. Les ONG se félicitent du bon score obtenu par l'initiative malgré le large appui des partis politiques au contre-projet et aux moyens du lobby éolien. Les associations continueront de s'impliquer pour exiger des études d'impact sérieuses et en contestant les sites les plus problématiques.

BirdLife Suisse invite la population suisse à collaborer au recensement des oiseaux de nos jardins qui aura lieu du 9 au 11 mai prochains. Cette action participative vise à sensibiliser le public à l'importance des jardins pour l'avifaune. En aménageant son jardin d'une manière naturelle, il est possible d'attirer plus d'une vingtaine d'espèces différentes. Il n'est pas nécessaire d'avoir des connaissances ornithologiques poussées pour participer. Une page internet donne les informations utiles et offre même la possibilité de s'entraîner avant l'action à l'aide d'un quiz. Il est aussi possible de recenser les oiseaux d'un coin de parc, si l'on n'est pas soi-même propriétaire d’un jardin.

Un des habitats les plus riches de Suisse, la zone de transition entre la forêt et les terres cultivées, a pratiquement disparu. Ces habitats autrefois larges et semi-ouverts sont aujourd’hui très souvent réduits à une mince bande : la lisière de forêt. BirdLife Suisse entend donner un nouveau souffle à cet habitat fascinant, en collaboration avec les forestiers, les propriétaires de forêt et les agriculteurs.

La majorité des organisations cantonales et nationales de protection de la nature recommandent d’accepter l’initiative « Avenir des crêtes : au peuple de décider » et de refuser le contre-projet des autorités. Pour les ONG, une partie des 59 machines prévues par le gouvernement ont un impact très élevé sur la nature et le paysage du Jura neuchâtelois. Les organisations lancent un appel aux citoyens à ne pas sacrifier leur précieux patrimoine naturel dans la précipitation du tournant énergétique.

Les oiseaux migrateurs sont en route pour revenir en Suisse. Avec l’action « Spring Alive », BirdLife Suisse invite la population à surveiller le retour des oiseaux migrateurs et à signaler les premières observations sur www.birdlife.ch/springalive. La participation au projet permet de découvrir de nombreux faits passionnants sur la migration des oiseaux. Pour les jeunes, Spring Alive organise un concours de dessin permettant de gagner des prix attrayants.

Le hibou moyen-duc a été choisi par BirdLife Suisse comme oiseau de l’année 2014. Le moyen-duc aime les zones de transition douce entre la forêt et les terres agricoles avec des forêts clairsemées, des prairies maigres, des haies et des herbages utilisés extensivement. Avec le hibou moyen-duc, BirdLife Suisse attire l’attention sur la forte diminution de cet habitat.

Parmi les projets éoliens développés sur territoire vaudois, le projet de parc éolien EolJorat Sud n'est pas le plus dommageable pour la nature. Cependant, les impacts sur la faune ont loin d'avoir été tous minimisés ou compensés. Cette situation a contraint BirdLife Suisse à déposer une opposition au Plan Partiel d'Affectation PPA et son Rapport d'impact sur l'Environnement RIE. Pour BirdLife Suisse, l'intervention se veut constructive afin d'améliorer les mesures de réduction des impacts et de compensation, notamment en faveur de l'avifaune.

Le bruant proyer, un oiseau nicheur du milieu agricole, a diminué de 80% depuis les années 1990 selon une étude de BirdLife Suisse et de plusieurs partenaires. L’ASPO/BirdLife Suisse souhaite donc renforcer les projets de conservation en faveur de l’espèce en collaboration avec les agriculteurs et les autres partenaires concernés.

Le canton de Vaud est de loin le canton qui mise le plus sur l'énergie éolienne. Alors que chaque projet poursuit sa planification propre, il manque une vision synthétique des impacts cumulés de tous les parcs sur la biodiversité et le paysage . Cette situation inquiète les organisations de protection de la nature. BirdLife Suisse, La Fondation suisse pour la protection et l'aménagement du paysage FP, Helvetia Nostra, Nos Oiseaux, Pro Natura Vaud et le WWF Vaud demandent au canton de faire évaluer l'impact cumulé des projets sur la nature dans la région du Jura vaudois, en collaboration avec le canton de Neuchâtel voisin.

La disponibilité des Suisses à s’engager pour conserver la biodiversité est toujours forte, selon l’enquête de l’Institut de recherche gfs.bern publiée le 2 décembre 2013. La représentation de l’état de la biodiversité reste étonnamment positive: alors que la biodiversité est en recul depuis plusieurs décennies, 74% des Suisses pensent que son état est plutôt bon, voire très bon.

En Suisse, trop de pesticides sont rejetés dans la nature. Leurs effets menacent la santé des personnes, des animaux et des habitats naturels. Les organisations de défense de l’environnement Greenpeace, Pro Natura, BirdLife Suisse et le WWF présentent au Conseil fédéral un mode d’emploi pour réduire les pesticides et lui demandent d’élaborer et mettre en œuvre un plan national efficace pour leur réduction.

Coop Brico+Loisirs renforce sa collaboration avec l'Association suisse pour la protection des oiseaux BirdLife Suisse – organisation faîtière des associations de protection de la nature et des oiseaux – et distingue désormais certains articles par le logo «recommandé par BirdLife Suisse». Dans le monde ornithologique, la biodiversité dépend avant tout de la nourriture à disposition et des endroits où nicher. Or dans les zones habitées, la situation est plutôt compliquée. Et pourtant, il suffit de peu de choses pour faire de son jardin ou de son balcon un lieu attrayant pour les plantes locales, les oiseaux et les autres espèces animales.

Dans quelques semaines, les vendanges commenceront en Suisse. Les vignerons entendent récolter les fruits d'une année de travail, et ont donc recours aux filets de protection afin de protéger leurs vignobles contre les dégâts des oiseaux. Mal montés, ces filets peuvent être des pièges mortels pour les oiseaux et les hérissons.Cet automne, BirdLife Suisse, Vitiswiss, pro Igel, la Protection suisse des animaux PSA et la Station ornithologique suisse intensifient leurs contrôles des filets dans les régions viticoles de Suisse.

Le Conseil fédéral a confirmé le tournant énergétique en adoptant la Stratégie énergétique 2050. Un pas dans la bonne direction. BirdLife Suisse critique cependant les importantes atteintes au paysage et à la biodiversité induites par la Stratégie. Pour BirdLife Suisse, la facture que devra payer la nature est inacceptable.

Le tarier des prés risque de disparaître, les cultures et les champs de rester cois, si la politique agricole 2014-2017 ne se concentre pas, de manière conséquente, sur des objectifs concrets pour la nature et l’intérêt général. C’est le résultat d’une étude qui vient d’être publiée.

En cette journée de la biodiversité, la Suisse n’a rien à fêter en matière de préservation des eaux: les mesures de protection sont rarement mises en œuvre, la biodiversité ne cesse de diminuer et les derniers cours d’eau naturels sont menacés par l’expansion immodérée de l’énergie hydraulique prévue. Les associations de défense de l’environnement illustrent ce phénomène à l’aide de quatre exemples parlants.

BirdLife Suisse lance aujourd’hui la saison suisse de Spring Alive. Tout un chacun est invité à participer à cette action d’observation de BirdLife International et à surveiller le retour des messagers du printemps que sont la cigogne blanche, l’hirondelle rustique, le coucou gris, le martinet noir et le guêpier d’Europe. Signalez vos observations et participez au recensement européen. Vous apprendrez une foule de détails fascinants sur la migration des oiseaux.

Le canton de Neuchâtel applique déjà un certain nombre de principes contenus dans la révision de la Loi sur l'aménagement du territoire soumise au vote le 3 mars prochain. La taxe sur la plus-value par exemple est en vigueur depuis 25 ans dans le canton de Neuchâtel sans avoir provoqué d'augmentation du prix des terrains. Le comité neuchâtelois "Oui à la révision de la LAT" est composé d'une large coalition d'organisations et de partis engagés en faveur d'un aménagement de notre territoire plus harmonieux. Une acceptation de la révision est indispensable pour lutter contre le mitage du territoire, pour préserver la biodiversité et les terres agricoles ainsi que pour garantir des logements de qualité à un prix abordable.

Le loriot d’Europe est l’oiseau de l’année 2013 de BirdLife Suisse. De la taille d'un merle, le loriot est l'une des espèces les plus colorées de nos régions. Il ne vient en Suisse que pour la période de nidification entre mai et juillet. Le loriot vit uniquement dans les forêts feuillues de plaine riches en insectes. En ce moment, il séjourne encore dans ses quartiers d’hivers du Sud-Est africain en compagnie d’autres loriots apparentés. Notre loriot est la seule des 9 espèces de loriots du continent africain à venir nicher chaque année en Europe et à enchanter nos forêts de son sifflet flûté aussi exotique qu’insolite. Les mesures de conservation des chênaies et des forêts alluviales favorisent cette espèce peu commune.

La huppe fasciée se porte mieux en Suisse. L'année 2012 a été la meilleure depuis des décennies pour cet oiseau menacé. Ce succès est le fruit de la collaboration entre la Station ornithologique suisse, BirdLife Suisse et l’Office fédéral de l’environnement. Les partenaires s’engagent pour cette espèce avec l’aide de nombreux bénévoles et des cantons. Constatation: après 10 ans d’efforts coordonnés, moyennant volonté et soutien financier, le programme de conservation des espèces est un succès.

Le comité permanent de la Convention de Berne a aujourd’hui reconnu officiellement 37 sites Emeraude suisses. Ce sont les premiers sites de cette catégorie reconnus en-dehors de l’Union européenne. BirdLife Suisse et Pro Natura saluent ce premier pas de la mise en oeuvre de la Convention de Berne, mais soulignent que d'autres pas doivent être accomplis pour que la Suisse respecte ses engagements internationaux.

Doris Leuthard entrera demain en scène lors de la 11e Conférence de l’ONU sur la biodiversité, dans la ville indienne de Hyderabad. Les négociations sur la protection des ressources naturelles vitales sont arrivées à un point crucial. De concert avec d’autres pays industrialisés, la Suisse a jusqu’à présent bloqué l’augmentation nécessaire du financement des mesures urgentes pour la conservation de la biodiversité. Les organisations Pro Natura, BirdLife Suisse et la Déclaration de Berne (DB) demandent à madame Leuthard de s’investir pour trouver une bonne solution lors des négociations.

BirdLife Suisse convie les classes d’école à partir à la recherche des arbres remarquables de leur région. L’action vise à sensibiliser les élèves et les enseignants de toute la Suisse romande à la valeur écologique des arbres-habitats et à permettre la protection d’un maximum d’entre eux grâce au concours des services forestiers cantonaux. La démarche, proposée durant deux ans aux classes primaires et secondaires, s’inscrit dans la campagne de l’ASPO « la biodiversité en forêt ». Elle cherche à faire mieux comprendre à la population l’importance des forêts suisses pour la diversité des plantes, des champignons et des animaux. L’action a été lancée le 1er octobre en présence de Mme Jacqueline de Quattro, cheffe du Département de sécurité et de l’environnement du canton de Vaud.

Du 8 au 19 octobre 2012, les 193 Etats parties contractuelles à la Convention sur la diversité biologique se réuniront dans la ville indienne d’Hyderabad pour la onzième fois. Le thème clé de la Conférence est dévolu aux engagements financiers concrets permettant la réalisation des Objectifs pour la biodiversité, fixés lors de la dernière conférence. Pro Natura, BirdLife Suisse et la Déclaration de Berne DB exigent de la délégation suisse une augmentation substantielle des promesses de financement et une implication totale et entière en faveur des Objectifs pour la biodiversité.

Le canton de Fribourg l'aimerait exemplaire mais le projet de parc éolien du Schwyberg se révèle l'un des plus problématiques de Suisse. Des impacts significatifs sur les oiseaux ont été relevés. Conséquences de ces atteintes, des mesures censées minimiser les dégâts sont prévues. Pourtant, les garanties manquent quant à leur réalisation et à leurs chances de succès. Les organisations BirdLife Suisse, Fondation pour la protection et l'aménagement du paysage FP, Mountain Wilderness et Pro Natura décident par conséquent de recourir au Tribunal cantonal contre l’autorisation de la Direction de l'aménagement, de l'environnement et des constructions.

La politique agricole de ces dernières décennies a conduit à d’énormes pertes chez les oiseaux nichant en zone agricole. Aujourd’hui, la Suisse compte environ 350’000 oiseaux nicheurs en moins dans ses champs et prairies qu’il y a 20 ans. La Station ornithologique suisse et BirdLife Suisse lancent donc un appel au Parlement pour qu’il accepte sans restrictions les améliorations proposées par le Conseil fédéral dans le cadre de la politique agricole 2014-17.

Les espèces animales protégées pourront désormais être tirées dès qu’elles mangent trop d’animaux convoités par les chasseurs et qu’elles occasionnent des baisses de rendement de chasse. BirdLife Suisse regrette cette nouvelle disposition de l’Ordonnance sur la Chasse qui fait reculer d’un siècle la politique de gestion de la faune. Elle salue par contre l’instauration de zones de tranquillité pour la faune sauvage. Avec l’augmentation de l’urbanisation et des loisirs, ces refuges sont essentiels pour la survie des animaux. La mise en application de la disposition est cependant laissée au libre arbitre des cantons.

La Chevêche d’Athéna est un petit rapace rarissime en Suisse. L’espèce compte moins de 100 couples pour tout le pays, et l’Ajoie (canton du Jura) est l’un de ses derniers bastions. Elle fait partie des 50 espèces d’oiseaux dont la protection est prioritaire dans notre pays. Depuis 2003, un collectif de cinq associations1 met en oeuvre un plan d’action, avec le soutien de la République et Canton du Jura et du Fonds Suisse pour le Paysage. Après 8 ans, les résultats sont très encourageants et les menaces de disparition en Ajoie s’estompent. Grâce au plan d’action, les effectifs ont plus que doublé, démontrant qu’avec des mesures adaptées, la conservation des espèces peut être un succès.

Les associations de protection de la nature actives dans la région neuchâteloise ont pris connaissance du résultat du concours d’idées organisé par la chambre neuchâteloise de commerce et de l’industrie, dont le périmètre s’étend très largement dans la forêt de Chaumont. Bien que certains projets présentent un intérêt architectural indéniable, nos associations sont totalement opposées à toute construction en forêt, en vertu du principe de protection de la forêt inscrit dans la loi et en raison de l’extrême importance de cette forêt pour la biodiversité et le délassement de la population.

Le Conseil fédéral a enfin décidé de mettre en œuvre la stratégie sur la biodiversité afin d’enrayer le déclin de la diversité biologique en Suisse. BirdLife Suisse et Pro Natura saluent l’approbation de la Stratégie Biodiversité Suisse qui constitue un pas dans la bonne direction. Les deux organisations demandent que les mesures et moyens nécessaires soient débloqués dans un plan d’action afin de transformer l’essai.

Le bois mort est plein de vie! Environ 5000 espèces dépendent de cet habitat. La plupart des forêts suisses abritent trop peu de bois mort. BirdLife Suisse demande que l’utilisation croissante de bois énergie ne conduise pas à la disparition de cet habitat vital pour de nombreuses espèces menacées. Il existe des alternatives pour la production de bois énergie.

Les hirondelles de fenêtre reviennent ces prochains jours d’Afrique pour nicher sur nos bâtiments. Vont-elles pouvoir se réinstaller ? Bien que protégées et figurant depuis peu sur la liste rouge des oiseaux menacés, les hirondelles sont encore trop souvent victimes de l’intolérance de certains propriétaires, locataires ou régisseurs. Les façades peuvent être protégées des salissures dues aux fientes par de simples planches. BirdLife Suisse enjoint la population à favoriser la cohabitation avec ces messagers du printemps.

BirdLife Suisse lance aujourd’hui la septième saison de Spring Alive. Ce projet de BirdLife International vous invite à vivre l’arrivée du printemps grâce à l’observation du retour des oiseaux migrateurs. Ouvrez les yeux et cherchez les premières cigognes blanches et hirondelles rustiques, coucous, martinets noirs et guêpiers. Annoncez vos observations et participez ainsi au grand recensement européen. L’année passée, plus de 127'000 observations ont été signalées dans toute l’Europe.

BirdLife Suisse salue sur le principe le message sur la politique agricole 2014-2017 approuvé par le Conseil fédéral. La suppression des contributions forfaitaires pour animaux en particulier constitue un pas dans la bonne direction. La réorientation des moyens vers des incitations axées sur les prestations ne va cependant pas assez loin: alors que les objectifs fixés dans le domaine de la sécurité de l’approvisionnement sont atteints, cette dernière continue à servir de prétexte pour le versement de grosses contributions forfaitaires sans aucune légitimité constitutionnelle. Les paiements directs ont eu jusqu’à présent trop peu d’effets positifs sur la biodiversité. Il est capital d’y remédier. Pour cela, il est impératif d’opérer un changement de cap conséquent en basant les paiements directs sur des prestations.

BirdLife Suisse a nommé le troglodyte mignon oiseau de l’année 2012. Ce petit lutin brun – l’un des plus petits oiseaux d’Europe – se distingue par son chant retentissant et sa queue dressée à la verticale. Véritable Casanova, le mâle peut s’accoupler avec 5 femelles. Ces dernières élèvent les jeunes en grande partie seules. Les troglodytes mignons construisent leurs nids bien cachés, à couvert. Ils apprécient donc le bois mort à terre, les tas de branches et les forêts à sous-bois dense. Le bois mort offre en outre un habitat à 5000 autres espèces. Il est donc primordial que nos forêts en contiennent davantage.

La Suisse l’attendait depuis 1995: le Conseil Fédéral a enfin présenté une stratégie sur la biodiversité qui permette de prendre des mesures efficaces contre la perte continue de diversité biologique. BirdLife Suisse salue le projet de la Stratégie Biodiversiét Suisse qui constitue un pas dans la bonne direction.

La biodiversité décline fortement en Suisse. Ce recul n’est pas sans conséquences pour les humains. Une synthèse de la situation vient d’être publiée par BirdLife Suisse sous la forme d’une nouvelle brochure. Destinée à un large public, elle se veut un outil de compréhension, en marge de la Stratégie Biodiversité Suisse, en cours de consultation. L’exemple de la chevêche, un rapace nocturne menacé qui augmente à nouveau grâce à des mesures de conservation, montre qu’il est possible d’inverser la tendance.

Le groupe Greenwatt, filiale du groupe E, a communiqué les résultats d’un sondage montrant que les Fribourgeoises et Fribourgeois étaient favorables aux énergies renouvelables. Pour les associations de protection de la nature, c’est une bonne nouvelle. Elles regrettent toutefois que ce sondage soit utilisé pour tenter d’influencer l’opinion dans le cas du projet de parc éolien du Schwyberg, en cours de procédure judiciaire. Ce projet, s’il se réalisait, causerait en effet des dégâts importants à la biodiversité des Préalpes fribourgeoises, en particulier aux oiseaux.

Dans le canton de Fribourg, un projet de parc éolien au Schwyberg est en phase préparatoire. Si les organisations environnementales sont favorables à la promotion des énergies renouvelables, elles rappellent toutefois que les parcs éoliens sont soumis aux études d’impact sur l’environnement (EIE). Dans le cas du Schwyberg, elles constatent que les promoteurs n’ont pas encore évalué l’impact potentiel des installations sur les oiseaux, alors que la région est une voie de migration importante. Elles sont intervenues dans ce sens auprès de la Direction de l’économie et de l’emploi.

2001-2011 : le domaine de La Sauge à Cudrefin (VD) fête son dixième anniversaire. Il réunit sur un même site des activités de protection et de sensibilisation à la nature, d’agriculture et d’hôtellerie-restauration. Les partenaires du domaine organisent une grande fête samedi 20 août et invitent le public à découvrir ou à redécouvrir les richesses du site.